Réponses
I- Compréhension1- a- Ce texte appartient au genre théâtral.
b- Les trois indices:
- nom des personnages - le dialogue
- les didascalies.
2- Ce passage est situé après le retour d'Antigone de l'extérieur voulant ainsi enterrer le cadavre de son frère Polynice. Or, le roi, Créon avait interdit que le corps soit enterré parce qu'il pensait que Polynice était un traître et par sa conduite, il a causé le désordre dans la cité. Cependant, Antigone avait décidé de transgresser
la loi ,de son oncle Créon en procédant à l'enterrement de son frère Polynice.
3- Les deux sœurs partagent un secret: l'enterrement de leur frère Polynice.
4- «Il nous ferait mourir »
« il » désigne le roi Créon, leur oncle.
5- «C'est comme cela que ça été distribué »
a- cette phrase appartient au registre familier.
b- La distribution dont on parle dans la pièce est le rôle que donne la tragédie
à chacun des personnages de la pièce. Personne ne pourra échapper à son
destin. Les personnages eux- mêmes sont considérés comme des outils
entre les mains de la fatalité.
6- a- Antigone ne voulait pas réellement mourir.
b- le mode conditionnel du verbe « vouloir» exprime un souhait qui ne peut se
réaliser.
7*
Traits de caractère
Antigone
Impulsive
entêtée
Ismène
Pondérée
Raisonnable
8- a- Les trois refus:
- refus de réfléchir.
- refus de comprendre.
- refus de donner l'exemple.
b- d'après ces refus elle cherche à mourir, croyant à la fatalité à laquelle elle ne
peut échapper.
9- les mots « coin» et « trou »
Coin = prison
Trou = la tombe
II - Production écriteIl va sans dire que la famille est la base de la vie sociale et assure la continuité de l'espèce humaine. Partant de cela, on peut dire que la famille est une forme de rapports sociaux elle s'efforce d'établir une harmonie entre ses éléments qui la constituent.
Or, cette continuité ne se fait pas sans crise.
Laquelle crise est considérée aussi bien par les psychopédagogues que les
sociologues comme évidente.
La famille est censé apporter au jeune la sécurité et la tendresse qui le protègent des dangers du monde extérieur, contre lequel il n'est pas encore immunisé, assurer sa sécurité, cimenter sa personnalité et le garantir contre les épreuves. Mais cela ne saurait cacher le revers de la médaille, c'est-à-dire, les conflits, les angoisses, les incompréhensions etc...
Les parents ne cessent de se plaindre de leurs enfants, ils les accusent d'être à l'origine de conflits pensant' que leurs parents sont dépassés et que la conception que se font ces derniers de la vie est révolue et que la réalité actuelle est totalement différente d'autrefois.
Les jeunes se croient aptes à avoir la possibilité de gérer leur vie comme il leur convient. Ils se conduisent comme s'ils étaient munis de toute expérience susceptible de les mettre à l'abri des difficultés de la vie. Ils considèrent, par exemple, l'intervention de leurs parents dans le choix de leurs vêtements, de leurs ami(e)s comme une ingérence dans leur vie privée, dans leur intimité.
On pense que l'ouverture de la société, les moyens modernes de communication,
le développement des médias.. .ont rendu plus rapide la maturation de ces jeunes et a accéléré leur épanouissement. Ainsi, ils sont persuadés qu'ils sont capables de gérer leur vie sans le concours de leurs parents dans un monde devenu plus complexe, plus dangereux à tous les niveaux.
Néanmoins, il existe des parents qui se montrent excessivement autoritaires, ignorant que le jeune traverse une étape décisive de sa vie, qu'il est en pleine mutation. Cette étape se caractérise par des transformations aussi bien physiologiques
que psychologiques. Les parents qui ignorent ce processus ne font que creuser davantage l'écart qui existe déjà entre eux et leurs enfants. Cela provoque inéluctablement des conflits de générations chroniques et profonds. Cela pourrait, sans doute, engendrer la dis******** de la cellule familiale, dans une époque où l'on a besoin beaucoup plus de soutien et de solidarité.Il faut reconnaître que nous assistons au début du déclin de l'autorité parentale. Ainsi, s'est constituée, entre l'enfance et l'âge adulte, une sorte de «no man's land» une sorte de classe d'âge, qui aussitôt divorçant d'avec l'âge de l'enfance, tente, tant bien que mal, de prendre son destin en main.Le jeune dans sa famille se sent, malgré lui, tiraillé entre deux besoins diamétralement opposés, à savoir le besoin de sécurité et le besoin d'autonomie et d'indépendance.Il est regrettable de dire que les parents ne jouent plus le rôle qui ils jouaient avant et que les commandes et les rênes de la famille leur échappent cédant ainsi l'initiative à ce que l'on appelle communément l'ouverture au nom du« modernisme ». On dirait que les parents ne sont devenus que des personnes qui doivent se charger des dépenses de leurs enfants, régler des factures, payer les mensualités des écoles etc. ..Ils ne sont plus, malheureusement, les initiateurs, les conseillers. Ils sont devenus une ancienne devise qui n'est plus ni négociable ni commerciable.En attendant que ces jeunes retrouvent leur sagesse et leur bon sens, les parents doivent être patients face à des sujets emportés par le courant d'un« pseudo-modernisme » qui pourrait détruire à jamais les normes sur lesquelles repose la famille.C'est une erreur fatale de croire que, quelle que soit l'époque, les jeunes peuvent se passer des parents, ou peuvent mener seuls la barque sans problèmes